Algérie : L’année blanche se confirme

Le secteur de l’automobile en Algérie a débuté l’année 2020 avec la mise à l’arrêt des ateliers d’assemblage de véhicules créées dans le cadre de la démarche de l’ancien régime et l’inculpation des bénéficiaires de ces projets.
Février : le gouvernement décide de débloquer les milliers de kits CKD/SKD importés au profit de ces unités et qui étaient en souffrance dans les ports algériens depuis plusieurs mois. Une décision qui avait redonné de l’espoir à des centaines de clients en attente de la satisfaction de leurs commandes.
Mars : reprise des procès liés aux dossiers de montage automobile avec de lourdes condamnations prononcées à l’encontre des responsables de ces projets ainsi que de hauts responsables dans le gouvernement.
Mai :
– Le Conseil des ministres décide de l’annulation du régime préférentiel accordé en faveur de l’importation des kits d’assemblage CKD/SKD et annonce le retour à l’importation des véhicules neufs par les concessionnaires automobiles.
Juin : la loi de finance complémentaire adoptée en Conseil des ministres prévoit une augmentation des prix de carburants comme suit, essence normale 43,71 DA (+4,76 DA), essence super 45,97 DA (+4 DA), essence sans plomb 45,62 DA (+4 DA), gas-oil 29,01 (+5,95 DA).
– Le ministre de l’industrie et lors de son passage à l’APN, qualifie les unités d’assemblage de « simples structures ne disposant nullement des moindres conditions de fabrication ».
Juillet : le manufacturier Iris annonce la première opération d’exportation de ses produits vers les USA. Une initiative qui vient suite à des participations à des manifestations internationales où la gamme de pneus labellisée Iris a eu un grand succès.
Aout : Tant attendus par les professionnels de l’automobile, les nouveaux cahiers des charges réglementant les activités de concessionnaire et de fabrication de véhicules, ont été finalement publiés dans le journal officiel. Ils viennent mettre un terme à un suspens qui a duré plusieurs mois et définir de nouvelles règles pour l’investissement dans ce domaine.
Septembre :
– Les premiers dossiers de demande d’agrément aussi bien pour l’importation que pour la fabrication de véhicules, conformément aux nouveaux cahiers des charges, ont été déposés par Emin Auto et son partenaire JAC.
– Mise en place de la plateforme numérique instituée par le ministère de l’industrie pour la réception et le suivi des dossiers devant être déposés par les candidats à l’activité automobile.
Octobre : quelques 160 dossiers de demande d’agréments ont été réceptionnés sur la plateforme numérique du ministère de l’industrie.
– Après avoir été instituée par la loi de finance 2020, la décision de relancer les importations des véhicules de moins de 3 ans, a été finalement gelée par le gouvernement avec la promesse de reconsidérer certaines dispositions économiques et financières afin de permettre au citoyen d’acquérir dans de meilleures conditions un véhicule depuis l’étranger.
– Une délégation du Groupe Volkswagen, conduite par le vice-président de Seat, est reçue par le ministre de l’industrie. Au cours de cette rencontre, il a été fait part aux autorités nationales de la volonté du géant allemand d’étudier la possibilité d’un investissement dans la fabrication automobile en Algérie.
Novembre : Installation des deux comités techniques chargés de l’étude et du suivi des dossiers relatifs à l’exercice de l’activité de concessionnaire et de fabrication de véhicules.
W. B

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