Après ses logos GTI, GTD et GTE : Le GTX fait son apparition
Volkswagen présente officiellement son logo GTX. Appliqué à ses modèles électriques, ce logo doit mener vers une sportivité «durable».
On ne présente plus les étiquettes GTI, GTD et GTE de Volkswagen. Un trio encore appliqué notamment sur la dernière génération de Golf par le géant allemand pour séduire tous les types de conducteurs pressés. Cette fois, c’est le blason GTX que l’on découvre sur l’ID.4. Plus question donc d’essence, de diesel ou d’hybridation rechargeable. Cette fois, il est question de sportivité «durable» entièrement électrique.
Volkswagen a donc choisi son ID.4 (qui vient d’être élue voiture mondiale de l’année 2021) et non l’ID.3 pour élaborer sa première sportive électrique. Un choix qui s’explique en raison de sa diffusion plus mondialisée. Et aussi par le fait que cette GTX devient la première quatre roues motrices électrique proposée par Volkswagen sur la base de sa plateforme MEB. L’ID.4 GTX se caractérise en effet principalement par l’ajout d’un second moteur destiné à animer ses roues antérieures.
Ensemble, les deux moteurs de cette ID.4 GTX développent 220 kW (299 ch). De quoi permettre au SUV de couvrir le 0 à 100 km/h en 6,2 s (3,2 s pour le 0 à 60 km/h). À titre de comparaison, l’ID.4 «normale» (propulsion de 204 ch) sprinte jusqu’à 100 km/h en 8,5 s. Côté pratique, la GTX peut également tracter jusqu’à 1 200 kg contre 1 000 kg pour sa sœur à deux roues motrices. La batterie de 77 kWh assure de son côté une autonomie WLTP de 480 km à l’ID.4 GTX (contre 520 km pour l’ID.4 propulsion équivalente).
À l’instar des GTI/GTD/GTD, cette GTX hérite de petits détails spécifiques pour soigner son look intérieur/extérieur. Mais l’ensemble reste néanmoins assez discret…
Pour aider les automobilistes à jouer au jeu des sept erreurs, Volkswagen souligne la présence d’un pare-chocs arrière redessiné, d’un pavillon et d’un becquet habillés de noir ainsi que l’ajout de quelques logos GTX. Reste à voir si les liaisons au sol de cette ID.4 GTX pourront l’aider à revendiquer le statut de «sportive».
B.Bellil