Conduite par temps de pluie : Les 10 recommandations
Avec l’arrivée de plus en plus tardive des premières pluies, il est toujours utile de rappeler quelques précautions de conduite afin d’éviter les drames. Une conduite sous la pluie n’est en rien semblable à celle par beau temps.
Et comme les pneumatiques sont le seul contact entre la caisse de la voiture et la chaussée, il est plus que vital de vérifier périodiquement leur état, tant au plan de l’usure que le niveau de pression. Il y va de la sécurité du conducteur et celle de ses passagers.
1. Contrôle de la pression des pneus
Première mesure, c’est précisément la vérification périodique (au moins une fois par mois), de la pression des pneus. Un sur-gonflage ou un sous-gonflage peuvent réduire l’adhérence sur route mouillée, augmentant ainsi le risque d’aquaplanage. Il est important de s’assurer que les pneus sont correctement gonflés, en vérifiant la pression recommandée par le fabricant du véhicule. Cela garantit une meilleure adhérence et une conduite plus sûre.
2. Etat des pneus
Il faut régulièrement contrôler l’état des pneus. Comment savoir quelle est la pression idéale pour les pneus de votre voiture ? Vous trouverez généralement ces informations à l’intérieur du rabat du réservoir, dans la boîte à gants, sur le montant de votre portière ou tout simplement dans le manuel de votre voiture. Attention : le nombre mentionné sur le flanc des pneus n’indique pas la pression idéale, mais la pression maximale. N’utilisez donc pas ce chiffre en guise de référence.
3. Maintenir une vitesse adaptée
Réduire sa vitesse est capitale par temps de pluie, cela permet de réagir plus rapidement aux situations imprévues et de prévenir le risque d’aquaplanage.
4. Une distance suffisante de sécurité
Restez concentré sur la route et observez une distance plus importante par rapport aux automobilistes qui vous précèdent. Prévoyez de l’espace en suffisance pour faire face à une urgence. Une astuce pratique, divisez par deux la vitesse à laquelle vous roulez. Si vous roulez, par exemple, à 90 kilomètres à l’heure, la distance de sécurité raisonnable par rapport à votre prédécesseur est de 45 mètres.
5/ Phares et essuie-glaces
Bien s’assurer que les phares et les essuie-glaces fonctionnent correctement. Une bonne visibilité est cruciale par temps de pluie, et des essuie-glaces efficaces et des phares en bon état allumés peuvent améliorer la vision et rendre un véhicule plus visible aux autres conducteurs.
6/ Accélérations progressive
Par temps de pluie, il est plus que recommandé de procéder par des pressions moins intenses sur la pédale d’accélérateur. On pourra, ainsi, garder le contrôle du véhicule et anticiper des situations complexes en cas de glissade ou dérapage.
7/ Utiliser le frein moteur
N’enfoncez jamais brusquement la pédale de frein. Il est préférable d’utiliser le frein moteur. Un virage en vue ? Freinez plus tôt que vous le feriez en temps normal. Vous devez gravir une côte ? Passez à la vitesse supérieure. De quoi diminuer le risque de patinage. En descente, il est conseillé de rétrograder.
8/ Attention aux flaques d’eau
Il faut éviter autant que faire se peut de rouler dans les flaques d’eau à grande vitesse. Les flaques d’eau profondes peuvent provoquer l’aquaplanage, risquant de faire perdre le contrôle du véhicule. Eviter, dans la mesure du possible, les flaques d’eau reste la mesure préventive la mieux indiquée.
9/ Réussir un aquaplaning
Si le passage sur une flaque d’eau serait inévitable, il faut, toutefois, garder son calme et éviter surtout d’appuyer brusquement et puissamment sur le frein. Il faut relâcher lentement l’accélérateur et débrayer jusqu’à ce que les pneus soient de nouveau en contact avec la chaussée. Mieux vaut dans cette situation utiliser le frein moteur.
10/ Phares antibrouillard
Si la visibilité s’avère vraiment mauvaise, il est conseillé d’utiliser les phares antibrouillard, cela augmentera la distances de bonne visibilité et améliorera la sécurité.
A.M