En prévision d’une reprise d’activité Branle-bas de combat chez les concessionnaires

Avec l’accélération des évènements dans le secteur automobile et l’acheminement inexorable vers la reprise des importations directes par les professionnels de la corporation, on constate un remue-ménage chez les concessionnaires qui entendent se préparer pour ce rendez-vous.

Il est utile de rappeler que plus de 25 intervenants dans cette profession ont été écartés par le plan diabolique de Bouchouareb en entrainant la mise au chômage forcé de près de 60 000 emplois directs et indirects. Sans omettre de lourds investissements consentis par les concessionnaires et leur réseau d’agents agrées à travers le pays.

Aujourd’hui et après une longue traversée du désert de plus de 4 années, seule une dizaine d’entre eux ont pu maintenir leur activité en concentrant leurs efforts sur le service après-vente. Et pour faire face à la défection des clients après la fin de la période de garantie, beaucoup ont été contraint de développer le multimarque dans le but de diversifier leur offre, rentabiliser leurs installations et faire bénéficier les clients des autres marques de leur savoir-faire et de leur expertise.

Avec la remise en cause de l’ancienne stratégie automobile et la réhabilitation de la fonction de concessionnaire, les opérateurs concernés ont engagé de leur coté un processus de préparation de leurs équipements techniques en vue d’accueillir la visite d’une éventuelle commission de contrôle.

En effet, selon les déclarations du ministre de l’industrie, l’obligation de disposer d’un nouvel agrément pour l’exercice de cette activité concerne aussi bien les anciens que les nouveaux concessionnaires. Et de son coté, le Président de la République, a, au cours du dernier conseil des ministres, apporté de nouvelles précisions pour la reprise des importations. Il a ainsi exigé que l’opérateur soit « spécialisé en la matière et apporte toutes les garanties de protection de l’économie nationale des pratiques négatives du passé ». De nouvelles donnes qui ne manqueront pas de redéfinir les conditions d’accès à cette fonction. Cela supposerait un examen encore plus approfondi des dossiers des uns et des autres et une plus grande rigueur dans le choix des concessionnaire.

Il faudra, toutefois, attendre le début du mois de juillet prochain pour connaître les détails des exigences du nouveau cahier des charges.

B. B

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