Importation de véhicules : Avis défavorables pour 54 dossiers

Les promesses tenues par les responsables du gouvernement concernant la reprise des importations de véhicules en Algérie ne seront vraisemblablement pas encore une fois respectées. C’est du moins ce qui ressort de la réponse écrite du ministre de l’industrie, Ahmed Zeghdar, à la question du parlementaire Laid lakhdari.

Dans son courrier, le ministre rappelle que cette activité est réglementée conformément au décret exécutif n°20-227 du 19 aout 2020, modifié dans le cadre du décret exécutif 21-175 du 03 mai 2021 et visant à simplifier les procédures de candidature. Il précisera que les dossiers des opérateurs sont examinés par un comité technique composé de représentants des ministères concernés, à savoir, l’industrie, l’intérieur, le commerce et l’énergie et les mines et que celui-ci exerce ses activités « en toute transparence et objectivité afin de veiller à la conformité des dossiers déposés aux exigences du cahier des charges ».

En réponse à l’interrogation du député concernant « les causes du retard dans le dénouement du dossier des importation de voitures neuves », Ahmed Zeghdar affirme que « pour l’heure aucun agrément n’a été attribué en raison des nombreuses réserves émises par le comité technique après étude des dossiers ». Il ajoutera que ces réserves ont été notifiées aux candidats concernés tout en leur demandant d’apporter les clarifications nécessaires.

On apprend, par ailleurs, à travers la réponse du ministre que le comité technique a organisé 51 réunions qui lui ont permis d’examiner 54 dossiers sur un global de 75 réceptionnés jusqu’à ce jour.

Selon le ministre de l’industrie, parmi ces candidatures, 9 dossiers ont fait l’objet de réserves et que leur étude se trouve reportée dans l’attente des compléments demandés. Pour le reste, soit 45 dossiers, « un avis défavorable leur a été signifié ». Les activités ciblées par les opérateurs économiques sont, les véhicules utilitaires et de tourisme, les camions, les tracteurs, les bus, les petits camions, les engins et les motos.

Les réserves formulées par le comité techniques concernent les infrastructures nécessaires pour ce métier, notamment les show-room et les espaces de stockage et surtout leur « nature juridique ». Pour le premier responsable du département de l’industrie, « il n’est pas raisonnable d’attribuer un agrément pour l’exercice de cette activité commerciale sur des terres agricoles ».

Le ministre notera, enfin, que « les agréments seront attribués dès l’émission d’un avis positif de la part du comité technique ».

Ceci étant, l’échéance de la fin du premier trimestre avancée en début de cette année, pour la relance des importations de véhicules neuf semble, ainsi, reportée aux calendes grecques.

B.Bellil

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