Mitsubishi Eclipse : Une lignée de références

La firme aux trois diamants s’est taillé, tout au long de sa longue histoire, une réputation de constructeur capable de produire les voitures les plus costauds de la planète. Il faut dire que les exploits divers en sport automobile avec le Pajero ou la Lancer Evolution n’y sont pas pour rien.  Et depuis le début du XXIe siècle, la firme est devenue «un pionnier» de la voiture électrique. Elle bouleversa même le petit monde de l’automobile avec son i-Miev. Une révolutionnaire petite chose roulante qui poussa même PSA (Peugeot et Citroën) à en proposer une sous leur propre marque.
Ceci étant dit, Mitsubishi s’imposa surtout grâce à son SUV hybride rechargeable, l’Outlander PHEV. D’ailleurs, ce véhicule, en avance sur son temps, est resté très longtemps en haut des ventes des PHEV.  Il faut dire que le système de propulsion complexe lui offrait un coup d’avance sur ses concurrents, qui ont mis une, voire deux générations avant de réagir. 
Même mort, l’Outlander laisse entre les mains de sa progéniture  le Mitsubishi Eclipse Cross PHEV.


Dès le premier coup d’œil, il plaît par sa fière allure. Sa face avant massive est superbement dessinée. Elle articule son style autour des deux sabres chromés en forme de «V».  En partie haute, la signature lumineuse à LED allonge son regard alors que juste en dessous, les véritables optiques se fondent dans le bouclier. L’impressionnante grille de calandre, surmontée du logo, finit l’œuvre des stylistes par un air de sportif.
La ligne du profil est plongeante et n’est perturbée que par les deux plis de caractères. C’est simple, efficace et ça laisse passer le regard sur les belles jantes. En poupe, on retrouve le style particulier de la première génération d’Eclipse Cross avec les feux haut perchés sur la malle.


Dans l’habitacle, la modernité et l’originalité sont nettement moins évidentes qu’à l’extérieur. Point question d’écran central digne d’une télé comme chez Tesla. La sobriété est de mise. Le mobilier est bien conçu et semble costaud. À défaut de faire Premium. Le dessin est classique et l’espace à bord semble être l’un de ses points forts, tant à l’avant qu’à l’arrière. 
Sous le capot, on retrouve un moteur 4 cylindres essence atmosphérique cubant la bagatelle de 2,4 litres et développant 98 ch. 

B.Bellil

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