Ouverture du Mondial auto de Paris : Des nouveautés malgré la crise
Après quatre années d’absence, le Mondial de l’auto de Paris revient dans un format différent qui tranche avec le gigantisme d’antan. Seules les marques françaises ont répondu présentes et ont présenté une riche offre de nouveautés dont des premières mondiales.
Durant cinq jours (du 18 au 23 octobre), au lieu des 15 précédemment, l’un des principaux salons internationaux se contente d’une surface utilisée, particulièrement réduite, et des ambitions d’audience revues à la baisse avec à peine 400 000 visiteurs attendus, contre le million enregistré pendant l’édition de 2018. Le haut lieu de l’automobile mondiale, se voit, ainsi, cette année déserté par tous les principaux constructeurs internationaux, Allemands (le groupe Volkswagen, Mercedes, BMW), Coréens (Hyundai, Kia, SsangYong), Japonais (Toyota, Nissan, Honda, Mitsubishi, Suzuki) et Américains (General Motors, Ford).
Des absences, certes pesantes pour l’image de cet évènement, mais elles peuvent s’expliquer par les crises successives qui secouent l’industrie automobile mondiale depuis deux années, avec les conséquences de la pandémie du Covid-19, la pénurie des composants, la crise en Ukraine et celle liée aux questions énergétiques.
Aussi, les organisateurs ont décidé de faire contre mauvaise fortune, bon cœur, en orientant la thématique du salon vers la mobilité électrique et les innovations permettant d’améliorer et de faciliter les déplacements en milieu urbain. Pour cela, plusieurs petits et nouveaux constructeurs de mini véhicules électriques ont tenu à présenter leurs créations. Autre nouveauté du salon, c’est la possibilité offerte aux visiteurs de bénéficier de tests sur des dizaines de véhicules électriques de différents segments dans un circuit spécialement dédié.
A.Media