Renault Trucks Algérie : Vers la fermeture de l’usine Soprovi ?

Le constructeur français de camions, Renault Trucks, serait actuellement en phase de rupture de partenariat avec le groupe BSF Souakri qui était en charge de l’assemblage de ses véhicules dans l’usine Soprovi de Meftah dans la wilaya de Blida.
Selon des indiscrétions, le sort de cette joint-venture serait déjà scellé et de nouvelles perspectives se préparent pour perpétuer la présence de ce label tant apprécié par les utilisateurs algériens. Et si le maintien de l’activité  industrielle en Algérie de Renault Trucks est bel et bien confirmé, la nature juridique de l’entité qui aura à présider à ses destinées ne serait pas encore définitivement arrêtée.
Le groupe AB Volvo dont dépend Renault Trucks, reprendra-t-il exclusivement à son compte la relance de la production de camion, ou optera-t-il de nouveau pour un autre partenariat avec des opérateurs locaux,  comme c’est le cas pour le projet d’usine Peugeot Citroën ou encore Renault Dacia ?
Pour le moment, tout porte à croire que le recours à la première option serait le plus envisageable en l’état actuel des choses, afin de permettre une reprise rapide du montage de camions. D’autant que le cahier des charges relatif à la fabrication de véhicules est en cours de réexamen par le gouvernement pour y apporter des modifications sur certaines dispositions, qui étaient pour les potentiels investisseurs, des éléments de blocage et de dissuasion, plutôt que des encouragements et des incitateurs.
Il est à rappeler que l’usine Soprovi de Renault Trucks a été inaugurée au début de l’année 2019 et avait une capacité initiale d’assemblage de 4 camions par jour avec des prévisions de montée en cadence pouvant atteindre les 10 unités/jour. L’usine devait intégrer dans son process de production, les standards du groupe Volvo et assurer la disponibilité sur le marché local de produits de qualité.
Une exigence du constructeur pour se hisser au niveau de la confiance et la fidélité de générations de clients algériens.
Il va sans dire que la décision des autorités de bloquer l’importation des kits SKD et la suspension de l’activité d’assemblage a mis à l’arrêt l’usine Soprovi avec la mise au chômage de ces dizaines d’employés.

B.Bellil

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