Sa nouvelle stratégie dévoilée : La «Renaulution» en marche

Sous le nom de «Renaulution», Renault présente la ligne stratégique qu’il va suivre dans les cinq prochaines années. 
Le fabricant français parle d’une «nouvelle vague», axée sur les technologies vertes, l’énergie propre et les services connectés. En ce qui concerne la gamme, Renault va intensifier son électrification et essayer d’améliorer le panel énergétique. 
Le Losange veut renforcer sa position de leader dans le segment B (Clio) et retrouver sa position de numéro un dans le segment C (Mégane). D’ici 2025, Renault veut lancer 14 nouveaux modèles, dont 7 seront entièrement électriques et 7 seront dans le segment C/D.


Les trois piliers
1. Pour «Renaulution», Renault propose Software République, un écosystème visant à garantir la mobilité de la prochaine génération. Il s’agit de développer une expertise en intelligence artificielle et cybersécurité. 
Le fabricant français veut construire un savoir-faire européen, en coopération avec des partenaires fondateurs et futurs, dans ces technologies-clés.
2. Renault veut également devenir un leader dans la transition énergétique. En plus de la technologie hybride E-Tech déployée en 2020, la marque française introduira également de nouvelles familles de produits entièrement électriques. Celles-ci sont basées sur les plateformes spécifiques CMF-EV et CMF-B-EV. 
On parle également de solutions à l’hydrogène pour les véhicules utilitaires légers, dans le but d’obtenir le mélange le plus écologique possible. Renault affirme également vouloir réduire les émissions et le cycle de consommation en donnant une nouvelle vie aux voitures d’occasion par le biais de retouches (comme la conversion d’un véhicule utilitaire léger diesel en véhicule utilisant du biogaz ou entièrement électrique).
3. En 2022, Renault lancera la nouvelle génération de My Link, un système d’infodivertissement avec des services Google intégrés. 
Le constructeur veut combiner la meilleure connectivité avec toutes les possibilités de haute technologie accessibles au grand public.
Le prototype Renault 5 que le constructeur français présente pour cette «Renaulultion» donne un visage à ces ambitions futures.

La R5 réinventée
Les raisons d’un choix rétro-moderne

Renault ne fera pas une nouvelle R4 dans le futur proche. Les stratèges de Renault, ou peut-être Luca de Meo seul (le nouveau dirigeant de Renault), ont préféré développer le concept d’une nouvelle R5. La R4, quel que soit son charme, a toujours été une voiture pas chère. Un modèle bas de gamme.
Et Luca de Meo aura bien insisté sur cette idée : il veut vendre des voitures plus chères. Le prix moyen d’une Renault neuve n’est pas assez élevé. Et avec la R5 Alpine, la R5 Turbo, Jean Ragnotti et le Monte Carlo, le championnat du monde des rallyes, la R5 a un pedigree qui éclipse complètement celui de la R4, même si on rappelle la mythique traversée de l’Afrique, d’Alger au Cap en 4L.


C’est, donc, un clin d’œil à la R5 qui a été vendue entre 1972 et 1985 (la première génération) et entre 1984 et 1996 (la deuxième génération). 
La citadine sera ensuite remplacée par la Clio, qui en est maintenant à sa cinquième génération. Avec le prototype R5, Renault veut lier l’âme du passé à ses ambitions pour l’avenir, en montrant que la voiture électrique du futur sera «joyeuse, fougueuse et accessible». Cette touche rétro-moderne est également évidente dans la conception de la carrosserie, qui reprend de nombreux détails du modèle original. Mais le moteur est 100% électrique et la technologie multimédia utilisée est à la pointe du progrès. On relève le soin apporté aux détails, comme les feux arrière qui intègrent de petits déflecteurs aérodynamiques, ou le liseré rouge qui fait le tour du pavillon. 
En revanche, aucune caractéristique technique n’a été révélée.

B.Bellil

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page