JMC Motors Algérie : Un retour avec de nouvelles ambitions

La marque chinoise JMC s’apprête à reprendre du service en Algérie représentée par une nouvelle entité et affichant des ambitions réactualisées.

Après avoir obtenu l’agrément définitif au mois de novembre écoulée, la Sarl JMC Motors Algérie, une filiale du groupe Cevital, se prépare, en effet, à entamer officiellement ses activités commerciales d’ici quelques semaines, voire même quelques jours.

Ce retour a fait l’objet d’une longue période de préparation, d’organisation, de structuration des différents services et de développement du réseau d’agents agrées à travers le pays. C’est aussi le fruit de multiples sessions de formation des personnels sur les volets de produits, de commercialisation et de l’après-vente, pour se hisser à la hauteur des attentes des clients et des exigences du constructeur.

Spécialiste de l’utilitaire léger et du camion dans ses multiples déclinaisons, JMC entend proposer à sa clientèle algérienne une gamme entièrement renouvelée avec des modèles revisités et adaptés aux applications professionnels demandées par les utilisateurs.

Selon les informations actuellement disponibles, JMC Algérie se limiterait dans une première phase, à une gamme de camions et de pick-up déclinés en plusieurs versions pour répondre aux attentes du marché local, et pourrait l’étendre plus tard aux produits touristiques comme les SUV notamment.

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Il est à rappeler que la marque JMC a été créée en 1947 et que son capital est détenu à hauteur de 30% par Ford. Et il est aujourd’hui évident que ses produits sont fortement inspirés de la gamme du géant américain. Il en est le cas du pick-up JMC Vigus dont le design n’a désormais plus rien à envier au célèbre baroudeur US de la F-Série.

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Côté prix, rien n’a encore filtré et l’on s’attend à ce qu’ils soient dévoilés lors de la cérémonie de lancement. Cependant, et à l’image des autres marques asiatiques et chinoises en particulier, la situation d’insécurité qui règne depuis quelques temps dans le détroit de Bab-el-Mandab en mer rouge, a sérieusement perturbé le flux des navires marchands transitant par cette voie maritime stratégique. Ces derniers sont actuellement dans l’obligation, suite aux recommandations des autorités chinoises, de remonter les côtes africaines par le Cap de Bonne Espérance en Afrique du Sud, ce qui augmente le temps de traversée et surtout les coûts de fret de plus de 50%. On apprend que ces frais avoisineraient maintenant les 6 000 dollars.

Autant dire une révision des prix des véhicules chinois actuellement proposés en Algérie pourrait être inévitable si le contexte sécuritaire n’évoluerait pas vers l’amélioration.

B.Bellil

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